Le premier retour est arrivé. Rapide. Négatif. « Harmattan » était une tentative un peu décalée. Pas vraiment dans la ligne « Young Adult » ! Mais l’email qui accompagne est intéressant : comment dire que le texte est bon mais pas assez pour être publié ici… 

Cela me rappelle une conversation que nous avons eu Éléonore et moi : un chapitre au milieu du livre était vraiment mauvais (je vous rassure, je l’ai supprimé !). Pourquoi ne me l’a t’elle pas dit directement ? Par peur de blesser me répond-elle. C’est noté. Mais alors, comment savoir ce qu’elle a pensé vraiment du reste ? Comment savoir ce qu’il vaut vraiment ?

Pourtant c’est bien cette bienveillance que j’ai perçue dans ses articles qui a orienté mon choix… Et voilà que je lui demande d’être directe, quitte à être dure ?

Oui ! Et ce n’est pas si ambigu que ça en fait. Je m’explique. Dans un premier temps, il fallait établir une relation de confiance. Une bienveillance respective était nécessaire. Une fois ces bases installées, les contours de la relation précisée, on pouvait ensuite tenter de repousser ces limites. Toujours dans l’attention et la bienveillance. Et avec franchise. Toujours réunis par le même objectif d’améliorer le manuscrit existant.

J’ai beaucoup apprécié cette collaboration. Éléonore a su me rassurer. Elle m’a permis de voir ce qui devait être améliorer. Puis elle m’a convaincu que ce manuscrit méritait de tenter sa chance chez les éditeurs. Et finalement, voilà le meilleur moyen de savoir ce qu’il vaut, non ? La compétition !

Il n’y a plus qu’à attendre les autres réponses et le résultat du concours…